Oscar de la Renta (1932-2014)

Oscar de la Renta chez lui à Saint-Domingue, 1986.

Oscar de la Renta chez lui à Saint-Domingue, 1986.

Le monde de la mode a eu la tristesse aujourd’hui d’apprendre la mort du grand créateur Oscar de la Renta, des suites d’un cancer. Tout dernièrement, il avait signé la robe de mariée d’Amal Clooney. Et il avait lui-même présenté sa dernière collection.

D’origine dominicaine, il s’installe en Espagne à l’âge de 18 ans pour étudier la peinture, mais se dirige rapidement vers la mode et devient l’élève de Balenciaga. Puis, c’est Antonio Castillo qu’il assiste chez Lanvin à Paris.

En 1963, il travaille pour Elisabeth Arden et lance sa propre marque deux ans plus tard.

Son style est romantique et coloré, ce qui lui attirera les faveurs des Premières Dames, dont Jacqueline Kennedy, mais aussi celles de femmes venant du monde du show-business, comme Oprah Winfrey et Sarah Jessica Parker.

Il a été designer pour Balmain dans les années 1990, et s’est également lancé dans la parfumerie: « Le parfum est une robe invisible qui laisse une trace immatérielle, tenace, magique », dira-t-il à l’Officiel Paris en 1984.

Il s’exprime ainsi sur son idée de la femme: « J’aime les femmes qui ont une tête, pas seule- ment un visage. Qui sont vitales, actives, qui ont un corps et une âme. Je n’aime pas les gens inutiles qui ne contribuent pas à leur vie. J’aime la dynamique optimiste de ceux qui se prennent en charge, qui contribuent à la vie. »

Et sur les vêtement: « Le vêtement doit être en retrait, ne doit pas être en conflit avec le caractère de celui qui le porte. Entre le vêtement et la personnalité, il doit y avoir accord. Un look ne doit pas choquer, on doit reconnaître une personne par la signature d’un créateur ». (l’Officiel Paris, 1984).

Il aimait le luxe et l’élégance, et il s’en entourait. Il était passionné par le XVIIIe et le XIXe siècle, l’une de ses maisons était décorée dans le style Napoléon III, et il collectionnait les tableaux des peintres orientalistes. Philanthrope aussi bien qu’amateur d’art, il a fondé un orphelinat dans son pays natal, et a adopté un bébé trouvé après avoir été veuf de sa première épouse. Il faisait parti des plus grands et laisse un immense héritage à la mode, mot qu’il détestait employer!

Pour Balmain, 1993.

Pour Balmain, 1993.

Toujours pour Balmain, 1993.

Toujours pour Balmain, 1993.

1997. satin de velours imprimé, zibeline.

1997. satin de velours imprimé, zibeline.

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